Synthèse des résultats de l’enquête annuelle réalisée auprès des chefs d’entreprise de la région sur l'évolution de la conjoncture économique dans l'industrie, les services marchands et la construction.
En 2023, l’économie régionale a montré des signes de ralentissement, mais les entreprises de la région ont globalement surmonté la période de forte inflation sans récession. Les chiffres d’affaires ont progressé dans les trois grands secteurs, dans des proportions variables (+2,2% dans l’industrie, + 5,2% dans les services, + 4,5% dans la construction), mais à un rythme ralenti par rapport à 2022. À noter un effet prix largement positif, en compensation des hausses de coûts supportées par les entreprises (dont l’énergie). Mesurée en volume, l’activité serait orientée à la baisse dans l’industrie et la construction, et en légère progression dans les services.
Les effectifs se sont étoffés dans les services marchands (+4,6%), l’industrie (+2,2%) et la construction (+1,2%), dans un contexte de moindres tensions sur le marché du travail, même si quelques secteurs mentionnent toujours des difficultés de recrutement marquées.
Les dépenses d’investissement ont progressé dans l’industrie (+18% au global et +4% retraité d’un projet d’investissement majeur dans le secteur des semiconducteurs) et les services (+3%). Elles sont en recul dans la construction (-3%), témoin du ralentissement dans ce secteur.
Les prévisions pour 2024 sont plus réservées : les chefs d’entreprise tablent sur une décélération de l’activité dans l’industrie (+0,9%), avec une croissance en volume attendue légèrement négative compte tenu de l’évolution des prix, et un ralentissement dans la construction (-1,3%). En revanche, les perspectives restent favorables dans les services marchands (+7,0%).
Sommaire :
La présente étude repose sur les réponses fournies volontairement par les responsables d’entreprises et établissements de la région, dans le cadre de l’enquête menée annuellement par la Banque de France.
Cette étude ne prétend pas à l’exhaustivité. N’ont été interrogées que les entités susceptibles de procurer des informations sur 3 exercices consécutifs (2022-2023-2024). Les disparitions et créations d’entreprises ou d’activités nouvelles sont donc exclues du champ de l’enquête. La Banque de France exprime ses plus vifs remerciements aux entreprises et établissements qui ont accepté de participer à l’enquête.