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Dans la région, de très hauts revenus plus souvent issus d’activités salariées

mai 2020

Les très hauts revenus, soit les 1 % les plus aisés de France, qui vivent en Auvergne-Rhône-Alpes sont majoritairement localisés dans les métropoles et près de la frontière suisse.

Plutôt âgés, en couple et sans enfants à charge, leurs revenus proviennent le plus souvent d’une activité salariée. C’est encore plus vrai pour les travailleurs frontaliers de la Suisse, souvent plus jeunes que ceux habitant les métropoles.

En 2017 en France, 10 % des personnes vivent dans un ménage fiscal qui perçoit un revenu initial par unité de consommation supérieur à 3 850 euros par mois, c’est-à-dire un revenu avant retenue des impôts directs et versement des prestations sociales, et qui tient compte de la composition du ménage. Parmi ces hauts revenus, les « très hauts revenus », qui représentent 1 % de la population française, appartiennent à des ménages gagnant au moins 9 060 euros par mois (figure 1), soit 2,4 fois plus, la détention d’un patrimoine n’étant ici pas prise en compte. Parmi eux, les « très aisés » (encadré), soit 0,1 % de la population française, forment des ménages dont le revenu initial par unité de consommation dépasse 22 360 euros par mois.

Sommaire

  • Les très hauts revenus localisés dans les territoires métropolitains et frontaliers
  • Des revenus principalement issus de l’activité salariée
  • Des très hauts revenus âgés, moins dans le Genevois français
  • Encadré - Les « très aisés » gagnent au moins 22 360 euros par mois

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