Cette étude a été réalisée par le pôle Intelligence Economique et Territoriale (IET) d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, en collaboration avec le pôle Invest.
Elle fait suite à une première étude sur le sujet des entreprises à capitaux étrangers, dans l’industrie et les services à l’industrie, publiée en octobre 2018 et toujours disponible en ligne.
Avec plus de 5 300 établissements à capitaux étrangers des secteurs de l’industrie et services à l’industrie, la région Auvergne-Rhône-Alpes conserve sa deuxième place en matière d’accueil de capitaux étrangers, derrière l’Ile-de-France.
Le nombre d’établissements à capitaux étrangers a augmenté d’environ 20 % en quatre ans, passant de 4 400 établissements en 2018 à plus de 5 300 en 2022. Auvergne-Rhône-Alpes confirme donc son attractivité pour les investisseurs étrangers, en particulier dans l’industrie. La région accueille 11,4 % de l’ensemble des entreprises à capitaux étrangers implantées en France, dans le secteur de l’industrie et des services à l’industrie.
Chiffres-clés :
Sommaire :
Le panel d’entreprises analysées a été sélectionné selon une méthodologie précise, et suivant plusieurs étapes successives.
L’identification des entreprises à capitaux étrangers a été réalisée selon le critère retenu par Business France : est considérée comme une entreprise à capitaux étrangers, toute entreprise dont les capitaux étrangers représentent plus de 50% du capital total. Une limite a cependant été apportée à ce critère : la majorité de capitaux étrangers doit provenir du même pays. Une entreprise ayant par exemple 30 % de capitaux allemands et 30% de capitaux italiens n’a pas été retenue : au total, ce sont une vingtaine d’entreprises qui ont ainsi été exclues du périmètre. Afin de ne retenir que les entreprises de l’industrie et des services à l’industrie, une sélection de codes NAF a été réalisée par le service IET. Ont été exclus les codes NAF qui nous ont semblé ne pas correspondre à des activités industrielles ou de services à l’industrie. Ces deux critères (capitaux étrangers et codes d’activité) ont permis d’extraire un premier panel de la base de données Diane+ du Bureau van Dijk. Une série de vérifications manuelles ont ensuite été réalisées sur ce panel :
Pour la plupart des analyses, l’étude présentée ici s’intéresse aux établissements des entreprises, et non aux entreprises elles-mêmes : en effet, les entreprises pouvant avoir plusieurs établissements répartis sur l’ensemble du territoire national, il nous a paru plus pertinent de nous concentrer sur les établissements effectivement implantés en Région, moteurs de l’activité économique du territoire et base d’analyse pour le secteur d’activité et les emplois.