En 2018, 4,4 % des ménages de la région perçoivent un revenu de source étrangère. Ils sont plus d’un sur deux près de la Suisse où le nombre de travailleurs frontaliers est très important. Ainsi, les revenus étrangers sont avant tout des salaires, souvent élevés.
De ce fait, les personnes vivant dans un ménage percevant de tels revenus ont un niveau de vie supérieur à ceux n’en touchant pas. Comparés à l’ensemble des ménages d’Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont plus souvent de jeunes couples avec enfants, vivant majoritairement de leurs salaires. Dès que l’on s’éloigne de la frontière suisse, les ménages percevant des revenus étrangers sont peu nombreux et la part des salaires est moindre, au profit des pensions et retraites.
Sommaire
Les données du Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) sont issues du rapprochement des données fiscales (déclaration de revenus, taxe d’habitation et fichier d’imposition) et des données sur les prestations sociales (Cnaf, Cnav, CCMSA). Le champ est celui des ménages fiscaux vivant en logement ordinaire dont le revenu disponible est positif ou nul.
Les revenus de source étrangère correspondent aux salaires, pensions et retraites ainsi que les autres revenus de source étrangère (dont les revenus des activités non salariées).
Le revenu disponible d’un ménage comprend les revenus d’activité (nets des cotisations sociales), les revenus du patrimoine, les transferts en provenance d’autres ménages et les prestations sociales (y compris les pensions de retraite et les indemnités de chômage), nets des impôts directs.
Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation.