Les tensions de recrutement de cadres n’épargnent aucune région. Certains territoires apparaissent toutefois plus fortement exposés : l’Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes ou encore la Bretagne.
Points-clés
Après un très bon millésime 2021, la bonne santé du marché de l’emploi cadre devrait perdurer. Les entreprises prévoient de recruter 282 000 cadres en 2022 (+5 % sur un an) même si des incertitudes sur l’intensité de la croissance économique demeurent. Cette bonne orientation se confirme par la progression du volume d’offres publiées sur apec.fr au cours du 1er semestre 2022 (+34 %), dans la totalité des grandes familles de métiers cadres.
Les entreprises estiment que 51 % des recrutements de cadres prévus en 2022 pourraient être difficiles. Les tensions seraient particulièrement exacerbées dans les familles de métiers à forte valeur ajoutée, notamment dans la fonction Informatique
(67 % des recrutements prévus jugés difficiles). Aucune région n’échappe à ces tensions. Certains territoires apparaissent toutefois plus fortement exposés : l’Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes ou encore la Bretagne. Ils ont en commun de disposer d’un tissu économique riche en services à forte valeur ajoutée et en activités industrielles à haute intensité technologique.
Plus de la moitié des cadres en poste (53 %) estiment pouvoir retrouver facilement un emploi s’ils venaient à changer d’employeur. Cette confiance est bien plus élevée chez les cadres informaticiens (66 %) en écho aux difficultés que rencontrent les entreprises pour ce type de profils. Les cadres en poste dans les grandes régions métropolitaines (Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes) se montrent les plus optimistes. Les territoires dans lesquels ils travaillent se singularisent par une très forte densité économique favorisant les opportunités de changement d’entreprise.
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