L’Ain fait partie des départements de France métropolitaine où la croissance de la population est la plus vive. La proximité de deux grandes métropoles, Lyon et Genève, influence fortement cette évolution.
L’offre importante d’emplois située à l’extérieur du département favorise un taux de chômage très faible, mais amène un tiers des Aindinois à se déplacer hors des frontières départementales pour aller travailler. L’Ain est le département le plus industrialisé de France. Son industrie se caractérise par des domaines d’activité spécifiques tels que la plasturgie autour d’Oyonnax avec la « Plastics Vallée », la filière bois, la fabrication de matériels de transport, ainsi que la production et distribution d’électricité avec la centrale nucléaire du Bugey.
Au 1er janvier 2017, le département de l’Ain compte 643 350 habitants, soit 8 % de la population d’Auvergne-Rhône-Alpes. En superficie, l’Ain représente également 8 % de la région, et offre un relief varié. À l’ouest du territoire se trouvent des plaines (Bresse, plaine de l’Ain, Val de Saône), un bas plateau (Dombes), et les premiers contreforts du Jura. À l’est apparaît un relief plus heurté, avec des montagnes de type jurassien (pays de Gex, Bugey), dont le sommet du Jura situé à 1 720 mètres d’altitude (Crêt de la Neige). Par ailleurs, l’Ain est le deuxième département français le plus recouvert d’eau, derrière les Bouches-du-Rhône qui comprend la Camargue. La surface du sol occupée par les eaux représente 2,8 % du territoire, avec notamment la zone de la Dombes (1 100 étangs pour 120 km² de surface).
Les communes les plus peuplées en 2017 sont, par taille décroissante, Bourg-en-Bresse, Oyonnax, Valserhône, Ambérieu-en-Bugey et Gex. Plusieurs pôles urbains d’importance sont également situés en périphérie immédiate du département : Lyon, Genève et Mâcon (figure 1).
Sommaire
Une aire urbaine est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.
Le niveau de vie est le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC), qui permettent de tenir compte de la taille du ménage et des économies d’échelle réalisées en son sein. Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans. Le niveau de vie médian est le niveau de vie au-dessous duquel se situent 50 % des ménages.
Le taux de pauvreté correspond à la proportion de ménages dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté, fixé en France à 60 % du niveau de vie médian.
Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sont des regroupements de communes ayant pour objet l’élaboration de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Ils sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles de collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes, les syndicats d’agglomération nouvelle, syndicats de communes et syndicats mixtes sont des EPCI.