Ce focus sur le secteur de la plasturgie en Auvergne-Rhône-Alpes est réalisé par l’Insee en partenariat avec Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises.
Plus d’un emploi sur cinq dans l’industrie plastique est localisé en Auvergne-Rhône-Alpes, première région de France avec 23 000 salariés. Après une forte baisse liée à la crise économique de 2008, l’emploi régional de la plasturgie est stable. Dans les zones d’emploi d’Oyonnax et des Sources de la Loire, elle occupe une place particulièrement importante, sans pour autant accueillir les plus gros établissements de la région. La plasturgie relève principalement de PME et d’ETI dans un environnement où les établissements sont globalement plus petits en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en France. La main d’œuvre est ouvrière, masculine et en moyenne plus âgée que dans l’industrie manufacturière.
Sommaire
Pour comprendre
Sauf mention contraire, l’emploi salarié est en équivalents temps plein. Le secteur de comparaison retenu est celui de l’industrie manufacturière, parfois appelé « industrie » dans l’étude.
Définitions
L’étude porte sur le « cœur plasturgie », qui correspond aux établissements ayant leur activité principale dans la fabrication de produits en plastique, au sens du groupe 222 de la nomenclature d’activités française (NAF). Le secteur de la plasturgie est ainsi composé de cinq segments : fabrication de plaques, feuilles, tubes et profilés en matières plastiques, fabrication d’emballages en matières plastiques, fabrication d’éléments en matières plastiques pour la construction, fabrication de pièces techniques à base de matières plastiques et fabrication de produits de consommation courante en matières plastiques.
La plasturgie peut parfois être appréhendée à partir d’une définition plus large en incluant davantage d’activités, en amont et en aval du secteur, comme la fabrication de moules et modèles ou encore la récupération des déchets triés.
Dans cette publication, la définition d’une entreprise repose sur une vision économique telle qu’elle est précisée dans le décret d’application de la loi de modernisation de l’économie de 2008 (LME) relatif aux catégories d’entreprises. Il s’agit de la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue « une unité organisationnelle de production de biens et services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes ». Quatre catégories d’entreprises sont définies dans le décret : les grandes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire (ETI), les petites et moyennes entreprises (PME) et les microentreprises (à ne pas confondre avec le statut de microentrepreneur).
L’encadré sur les indicateurs financiers, qui sont calculés au niveau de l’entreprise et non de l’établissement, porte sur un champ différent du reste de la publication. Afin de cibler les entreprises avec un poids économique conséquent dans la région, l’analyse financière porte sur l’ensemble des entreprises de la plasturgie ayant 80 % ou plus de leurs effectifs en Auvergne–Rhône-Alpes, appelées mono et quasi-mono régionales.
Le taux de valeur ajoutée rapporte la valeur ajoutée, c’est-à-dire la valeur de la production diminuée des consommations intermédiaires (achat de matières premières, factures d’électricité…) au chiffre d’affaires, soit l’ensemble des ventes de l’entreprise.