Les évolutions du chômage en Auvergne-Rhône-Alpes suivent de près celles de la France métropolitaine. Le taux de chômage a connu deux pics, dans les années 1990 puis dans le prolongement de la crise économique de 2008.
Il n’a, en revanche, subi les effets de la crise sanitaire que de façon ponctuelle. L’Ain et les deux Savoie ont un faible taux de chômage, comme la Haute-Loire et le Cantal, reflétant néanmoins des dynamiques économiques et démographiques très différentes. L’Ardèche, la Drôme, l’Allier et la Loire sont plus fortement touchés par le chômage. Le Rhône, l’Isère et le Puy-de-Dôme se situent dans une position intermédiaire.
Sommaire
Définitions
Le taux de chômage rapporte le nombre de chômeurs à la population active, cette dernière étant égale à la somme du chômage et de l’emploi (ou population active occupée).
Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes.
Un chômeur au sens du Bureau international du travail (BIT) est une personne âgée de 15 ans ou plus qui est sans emploi au cours de la semaine de référence, est disponible pour travailler dans les deux semaines à venir et a effectué, au cours des quatre dernières semaines, une démarche active de recherche d’emploi ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois.
Les taux de chômage localisés sont produits par région, département et zone d’emploi à partir d’une synthèse de différentes sources (données administratives sur l’emploi, séries de demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois de Pôle emploi, enquête Emploi). Ces taux de chômage mesurent une notion dite « BIT répertorié ». Pour les départements et les zones d’emploi, ces données existent depuis 1982 ; pour les zones d’emplois, les séries ne sont disponibles que depuis 2003.