La hausse de la population active régionale entre 2006 et 2013 masque des contrastes importants entre les zones d’emploi. Certaines, souvent fragilisées par leur industrie, connaissent des difficultés économiques, tandis que d’autres créent des emplois.
Pourtant, aucune n’a vu son chômage se réduire. Les déplacements domicile-travail et les changements de résidence sont des facteurs essentiels pour l’ajustement des marchés du travail au sein de la région. Certaines zones attirent par leur dynamisme économique ou pour des motifs résidentiels. D’autres, poursuivant des tendances de long terme, font face à des pertes démographiques. Enfin, certains territoires subissent durement la crise économique mais la mobilité de leurs actifs permet de contenir, en partie, la montée du chômage.
Sommaire :
Sources : Les données proviennent des exploitations 2006 et 2013 du recensement de la population. Le nombre de chômeurs s’entend au sens du recensement de la population. En revanche, seuls les taux de chômage localisés (ou au sens des normes internationales) sont cités ici.
Définitions
Variation de la population active
= effet démographique + effet des taux d’activité + effet des migrations résidentielles
= variation de l’emploi (au lieu de travail) + variation du chômage – variation du solde des navettes domicile-travail
La typologie a été réalisée sur la base de ces six variables décomposant l’évolution de la population active, pour la période 2006-2013.