Ces trajets courts sont plus fréquents au sein des pôles urbains que dans leur couronne ou en dehors de l’attraction des villes. Ils concernent aussi plus les femmes et les ménages sans enfants.
Les actifs les plus éloignés de leur lieu de travail sont les ouvriers, les professions intermédiaires et les cadres. La voiture reste privilégiée, même pour les trajets courts. Les modes de déplacements doux (le vélo et la marche), représentent un quart des déplacements. Le vélo est principalement utilisé par les cadres dans les pôles urbains. 13 % des actifs ont recours aux transports en commun, qui sont d’autant plus utilisés que l’aire d’attraction des villes est grande.
Sommaire
Les résultats sont issus de l’exploitation complémentaire du Recensement de la population de 2017. Le champ de l’étude est constitué des actifs en emploi ou en apprentissage, âgés de 15 ans ou plus, résidant en France hors Mayotte, hors personnes ayant déclaré ne pas se déplacer à la question sur les modes de transport ou ayant une distance domicile-travail nulle.
Le distancier Métric de l’Insee fournit, pour la première fois et pour cette étude, les distances routières entre lieu de résidence et lieu de travail avec plus de précision, notamment à l’intérieur des grandes communes. En effet, les adresses des lieux de résidence et de travail ont été géolocalisées.
Les personnes recensées indiquent le mode de transport qu’elles utilisent le plus souvent pour aller travailler. Ainsi, l’intermodalité n’est pas prise en compte. Sont considérés comme modes de déplacements « doux » ceux qui correspondent aux modalités de réponse « marche, roller, patinette… » et « vélo (y compris à assistance électrique) ». À compter du Recensement 2017, établi à partir des collectes annuelles de 2015 à 2019, cette dernière modalité est désormais distinguée des « deux-roues motorisés » avec laquelle elle était regroupée précédemment.
Le pôle de l’aire d’attraction d’une ville est l’ensemble de communes contiguës déterminé principalement à partir de critères de densité, de population totale et d’emploi.
La couronne de l’aire d’attraction d’une ville est l’ensemble des communes de l’aire d’attraction d’une ville à l’exclusion de son pôle. Ce sont des communes dont au moins 15 % des actifs résidents travaillent dans le pôle de l’aire et qui ne sont pas déjà attirées par un pôle de niveau plus élevé d’une autre aire.
Une commune hors attraction des villes est une commune située hors des pôles et hors des couronnes des aires d’attraction des villes.