#Crise énergétique

A un mois de l'ouverture de la saison d'hiver, la question de la consommation énergétique des stations, et notamment des remontées mécaniques, demeure au centre des préoccupations. Arrivé en juin dernier à la présidence du directoire de l'isérois Poma, Fabien Felli, le nouveau bras droit de Jean Souchal, sait déjà qu’il aura sa pierre à apporter à l’édifice afin d'aider le secteur de la montagne à réduire son empreinte énergétique à court, comme à long terme. Car l'enjeu ne sera pas seulement sur cet hiver, mais aussi sur l'horizon plus large des trente prochaines décennies.

En juin, 2 800 m² du toit de l’usine d’embouteillages de Saint-Géron seront recouverts de panneaux photovoltaïques. Un investissement de 400 000 euros qui vise à contourner la hausse prévisible de la facture d’électricité.

Dynastar, entreprise haut-savoyarde spécialisée dans la fabrication de skis est, elle aussi, touchée par la crise énergétique. Sur ses sites français, notamment l’usine de Sallanches, sa facture va passer d’un à quatre millions d’euros.

« L’envolée du prix du gaz et de l’électricité pénalise de très nombreuses entreprises ardéchoises. Nous recueillons de nombreux témoignages de chefs d’entreprises qui, sans être considérées comme grosses consommatrices d’énergie (le poste énergie représente moins de 3% du chiffre d’affaires en 2021) se voient proposer des contrats de fourniture de gaz avec des tarifs augmentés de 400, 500, voire 800 %. 

Vincent Fristot, président de GEG, parle de l'avenir pour le réseau de gaz naturel sur le territoire de la Métropole de Grenoble.