Comment réduire l’impact des particules d’usure de nos pneus ? Face à cet enjeu environnemental et alors qu''une nouvelle réglementation européenne va entrer en vigueur sur le sujet, le manufacturier auvergnat vient d’inaugurer un laboratoire de recherche commun avec le CNRS et l’Université Clermont Auvergne. Il vise à comprendre le processus de dégradation de ces particules et à les rendre bio-assimilables. Ce partenariat public/privé doit accompagner la production de matériaux innovants et durables. Des collaborations qui se développent de plus en plus.
Michelin, le CNRS et l’Université Clermont Auvergne s'unissent pour créer BioDLab, un laboratoire public-privé dédié à la biodégradation des gommes de pneumatiques. Il s’agit d’un laboratoire de recherche pluridisciplinaire, à l’interface entre l’étude de matériaux, la chimie et la microbiologie qui rassemble une vingtaine de membres de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF) et une dizaine de salariés de la direction opérationnelle de recherche et de développement de Michelin.
Renault, Nissan, Land Rover, Citroën : onze millions de véhicules sont déjà équipés de Nafilean, un matériau conçu par l’équipementier automobile Forvia. Ce dernier vient d’inaugurer à Villeurbanne Materi’Act : un centre de recherche et de développement d’autres matériaux durables et biosourcés.
Sélectionné dans le cadre du volet territorialisé de France 2030, qui permet d’accompagner financièrement l’innovation, le consortium Ademabio entend améliorer le compostage industriel et la méthanisation des emballages en bioplastique. Le projet est né d’une collaboration entre des entreprises privées basées en Auvergne-Rhônes-Alpes et le laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Leurs premiers films biosourcés et biodégradables pourraient être commercialisés d’ici fin 2026.
Créée il y a un an, Materi'Act, filiale du groupe Forvia (prestataire de Renault, Stallantis), a inauguré son pôle R&D dans la métropole de Lyon, à Villeurbanne. L'entreprise, spécialisée dans la conception, le développement et l'industrialisation d'équipements à partir de matériaux recyclés et biosourcés (chanvre, feuilles d'ananas), entend accompagner la transition écologique du secteur. Dans le viseur de la maison mère, qui en profite pour diversifier ses activités : proposer des produits totalement biosourcés et jusqu'à 85 % moins carbonés en 2030
À Thonon-les-Bains, la deeptech YpHen (groupe genevois Edaphos) s’est spécialisée dans la mycoremédiation, à savoir la dépollution et la régénération des sols grâce à des champignons.
Lauréate de l’appel à projets “Première usine” lancé dans le cadre de France 2030, la start-up de Thonon-les-Bains, qui développe des solutions innovantes de dépollution des sols, va bénéficier d’une aide de 3,4 M€. De quoi faciliter la levée de fonds nécessaire à son projet d’usine pilote.
Spécialiste du traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la santé, Amoéba vient d’annoncer que sa trésorerie au 30 juin 2023 s’élève 3,13 millions d’euros contre 5,53 millions d’euros au 31 décembre 2022.