#Crise énergétique

L’entreprise nord-iséroise Carrière et Voirie, qui possède notamment quatre carrières dans le département, essaye de poursuivre son développement, tiraillée par la hausse des coûts de l’énergie.

Les temps sont durs pour le président de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes, Daniel Villareale. Sa société ICE (Informatique, Conseil, Édition), spécialisée dans l’impression numérique, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Etienne.

Spécialisé dans la fonderie aluminium, principalement à destination de l’industrie automobile, le groupe SAB, de Montmerle-sur-Saône, est en première ligne des nouveaux enjeux. À savoir l’augmentation du coût de l’énergie, et le virage électrique des mobilités individuelles.

Touchée de plein fouet par la crise énergétique à différentes échelles, une centaine de chefs d’entreprise, dont des artisans, étaient présents lundi soir à l’Espace mosaïque pour une réunion d’information sur les dispositifs d’aides accordés par l’État. Les avis divergent.

Pour le préfet Eric Etienne et le directeur des finances publiques Xavier Deny, « Les entreprises doivent adresser une attestation à leur fournisseur d’énergie avant le 31 mars pour bénéficier des aides de l’État : Il faut se réveiller maintenant ! ».

S’adossant aux aides de la Région en faveur des artisans-boulangers annoncées début janvier, le Département de l’Ardèche et Valence Romans Agglo emboîtent le pas et s’engagent également à soutenir la filière sur leur périmètre respectif. 

Une enquête semestrielle des CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de 400 entreprises de la région révèle des chiffres forts. En effet 28 % des TPE-PME se déclarent fragilisées ou menacées par la hausse des prix de l’énergie.

Grâce à l'énergie produite par l'accélérateur de particules du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) et en utilisant la géothermie, c'est toute une Zone d'activité concertée (ZAC) qui pourra être chauffée. C'est l'entreprise Celsius Energy, sur impulsion de la collectivité Pays de Gex Agglo, qui a récemment été choisie, avec un groupement, pour concevoir ce réseau. En pleine crise énergétique, ce projet d’envergure débute alors que le gouvernement vient d'annoncer un plan national pour développer la géothermie.

Le groupe français Orano prévoit d’investir plus de 1,3 milliard d’euros sur le site de Tricastin, à cheval entre la Drôme et le Vaucluse, afin d'accroître ses capacités de production en uranium enrichi. Un moyen de renforcer la souveraineté énergétique de la France au regard du contexte géopolitique.