La start-up strasbourgeoise bobine, spécialisée dans le domaine du recyclage, a développé une innovation de rupture autour du plastique aujourd’hui non valorisable. Après trois ans de R & D, bobine inaugure son démonstrateur qui doit lui permettre de passer à la pré-industrialisation de son procédé.
La filière de collecte et de recyclage des textiles usagés en France constitue un enjeu crucial, d’autant plus que plus de 80% de cette collecte est exportée vers des pays tiers, où une grande partie finit comme déchets en décharge ou enfouis.
Recyc’Elit est une start-up à vocation industrielle de recyclage modulaire de déchets de textiles complexes à base de polyester, notamment de textiles multifibres de types polyester/coton, polyester/ élasthanne ou encore polyester/polyamide.
La SUERA (Stratégie de l’Union Européenne pour la Région Alpine), connue sous le nom d’EUSALP en anglais, rassemble les régions de 7 pays de la chaîne des Alpes : France, Allemagne, Italie, Autriche, Slovénie, Suisse et Liechtenstein. Au total, 48 régions sont représentées, parmi lesquelles figurent les 4 régions françaises : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Compté, Grand Est, et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En avril 2021 à Bourget-du-Lac (Savoie), Pierre Véron a créé une entreprise innovante spécialisée dans les jouets recyclables, fabriqués à Oyonnax et consignés : il suffit de les renvoyer au fabricant quand l’enfant n’en veut plus. Les ventes ont bien décollé.
La Scop iséroise a conçu le Ring, un produit un totalement biosourcé permettant de traiter le tartre et les matières en suspension dans les réseaux sanitaires et les circuits fermés de chauffage et de climatisation. Un produit qui pourrait s’exporter aux USA.
C’est une première mondiale suivie de près par l’industrie textile, en quête d’une économie circulaire. La biotech Carbios, implantée à Clermont-Ferrand, et ses partenaires, dont Puma et Patagonia, dévoilent le premier vêtement polyester entièrement confectionné à partir de déchets textiles. Du « fibre à fibre » rendu possible grâce à une technologie de recyclage chimique. Une avancée qui pose également, en bout de ligne, la question de la collecte de cette nouvelle matière première.
Ce projet porté par des laboratoires grenoblois et une entreprise parisienne, veut développer l'effacement de données par rayons X, afin de sécuriser le recyclage des téléphones et des disques durs qui ont contenu des données confidentielles.